Je n’ai pas choisi d’être violée à partir de 8 ans,
Je n’ai pas choisi d’avoir une mémoire traumatique,
Je n’ai pas choisi d’en subir les conséquences,
Je n’ai pas choisi de ne pas pouvoir porter plainte à 40 ans,
Je n’ai pas choisi de devoir taire le nom de mes violeurs, dont certains sont toujours en contact proche avec des enfants. La justice me met en position de non assistance à personne en danger par le délai de prescription, en me condamnant à pouvoir être accusée de tenir des propos calomnieux et diffamatoires si je dénonce après ce délai…
Je choisis de ne plus me taire, je choisis de vivre !
Merci d’ouvrir la parole.
Elsa