Quelques références de séries qui traitent de sujets comme l’inceste, la pédocriminalité, le déni, l’emprise…
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Le mensonge réalisé par Vincent Garenq
Drame – 4 X 52 minutes – 2020
Claude a tout réussi dans sa vie : son mariage, sa carrière… Maire de sa ville, il se destine à devenir sénateur. Pour Lucas, son petit-fils adoré, la vie est bien moins souriante : ses parents divorcent, il n’est pas bien dans sa peau, et il accuse un jour son grand-père de viol…
La série est inspirée d’une histoire vraie. Voir l’article de Marie Claire.
Laëtitia réalisé par Jean-Xavier de Lestrade
Drame – 6x 45 minutes – 2020
Adaptation du roman d’Ivan Jablonka : Laëtitia ou la fin des hommes (prix Médicis 2016).
Cette mini-série revient sur l’affaire Laëtitia Perrais, loin d’être un simple fait divers, qui a ému le pays et mis en lumière une France silencieuse, encline à une violence ordinaire.
Patrick Melrose d’Edward Berger
Patrick Melrose est un dandy héritier d’une fortune de père en fils qui passe son temps en mondanités, toujours sous influence de drogues et d’alcools aussi forts que divers. Nul ne sait pourquoi il se comporte de la sorte. Son secret très (trop) bien gardé est qu’il a été violé à de multiples reprises par son père tyrannique dans leur résidence d’été dans le Midi de la France. À travers de multiples flashbacks, on suit les conséquences de ces actes sur un homme dans un premier temps complètement détruit mais qui cherche au fil du temps à se sortir du marasme qu’est devenue sa vie suite aux événements de son enfance. D’autant plus que sa mère, bien qu’elle n’en ait jamais rien dit, « savait ».
Adaptée des romans semi-autobiographiques d’Edward St-Aubyn, cette mini-série en cinq épisodes, n’évite en rien toutes les conséquences de l’inceste, et bénéficie du talent de l’immense Benedict Cumberbatch (Sherlock) dans le rôle de Melrose. Pour qui serait rebuté·e par le premier épisode qui insiste avant tout sur les frasques (assez drôles, il faut bien l’avouer) de Melrose, il est conseillé de prendre patience et d’enchaîner avec la suite pour mesurer la force d’une série qui aborde de face une problématique encore trop ignorée, avec parfois une certaine ironie bienvenue. Enfin, pour qui a vécu l’horreur de l’inceste et ses conséquences, l’effet-miroir est bien présent et peut ne pas laisser indemne, bien que l’espoir soit au bout du chemin.
Sous influence de Jessica Hobbs
Une Londonienne d’âge mûr met en danger son existence bien réglée pour une liaison sulfureuse avec un inconnu. Un thriller psychologique magistral et retors, avec l’impeccable Emily Watson.
Dans cette adaptation fidèle du best-seller de Louise Doughty, Emily Watson, comme toujours excellente, figure presque à chaque plan, tandis que son monologue intérieur nous place au plus près de son personnage. Comme le livre, la série offre ainsi une intimité troublante avec elle sans pour autant dissiper son mystère. Pourquoi Yvonne est-elle si fascinée par Costley – Ben Chaplin, impeccable aussi dans l’ambiguïté ? Que cache l’obsession de ce dernier pour le secret et la transgression ? Parviendront-ils à dissimuler leur liaison ? Au fil d’un suspense savamment relancé, le spectateur, aussi captivé que déstabilisé, partage chacune des émotions contradictoires d’une femme « sous influence ». De Westminster à la banlieue aisée où réside Yvonne, Jessica Hobbs (coréalisatrice de River) fait aussi de ce thriller psychologique une fugue londonienne inspirée, dans laquelle la ville et ses possibles accentuent en creux la solitude et l’enfermement de l’héroïne.
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Broadchurch – saison 3 de Paul Andrew Williams
La saison 3 débute par le récit de Trish, violée et tabassée alors qu’elle participait à une fête d’anniversaire. Les enquêteurs Alec et Ellie sont sur le pont. Problème, les invités aux 50 ans de la meilleure amie de Trish étaient nombreux : 80 et quelque. Une majorité d’hommes, beaucoup d’amis, conviés à la dernière minute, que le couple organisateur connaissait parfois à peine. Surtout, la soirée a été très arrosée. Aucun des participants ne semble en conserver des souvenirs précis…Résumé des épisodes
L’avis de Céline :
La dernière saison, aborde les crimes sexuels, je l’ai regarder et je trouve que ce thème est abordé avec justesse, le scénariste s’est approché des associations d’aide au victimes pour être au plus près de ce que peux ressentir une femme violée. Personnellement chaque épisode me fait vibrer. Les acteurs jouent brillamment.
Top of the lake – saison 1 de Jane Campion
La série raconte l’enquête d’une jeune inspectrice sur la disparition d’une fillette de douze ans, enceinte, dans une petite ville lacustre du Sud de la Nouvelle-Zélande. Elle aborde la question des violences faites aux femmes et la lutte entre le bien et le mal dans un « Paradis du bout du monde ».
http://www.dailymotion.com/video/x2jrfeh
New York, Unité Spéciale produit par Dick Wolf
Une unité spéciale de la police de New York dirigée par le lieutenant Olivia Benson, est chargée d’enquêter sur les crimes sexuels, en prenant en charge les victimes. Les enquêtes sont désormais menées par les inspecteurs Dominick Carisi et Amanda Rollins, accompagnés de Odafin Tutuola. Ces policiers sont volontaires et confrontés aux crimes à connotation sexuelle, quelles qu’en soient les victimes.
Mariska Hargitay qui joue le rôle de Olivia Benson dans « NY Unité Spéciale » a, en 2004, créé et préside Joyful Heart Foundation. Le travail qu’elle a fait pour se préparer pour le rôle, lui a ouvert les yeux sur la réalité concernant les agressions sexuelles, les violences familiales et la maltraitance des enfants.
Quand la fiction fait bouger la réalité !
http://www.joyfulheartfoundation.org/