Le réflexe du doute… Un réflexe de survie ?
Même la victime l’a, ce réflexe… Douter de son ressenti, des flashs qui reviennent (enfin) à sa mémoire. Et si elle avait inventé, et si on lui avait fait croire…
Et, un jour, elle trouve enfin le courage d’oser le dire… Et là, sortie de son déni, elle se confronte à celui des autres, encore et encore…
« Mais c’est dingue que tu n’aies pas de souvenirs précis, mais quand as-tu été seule avec cette personne ? »… Tellement c’est moche, il parait plus simple d’expliquer les raisons pour lesquelles cela n’a pas pu arriver, de rationaliser la réalité. Ben oui ! Toucher un enfant, le violer même ! C’est tout, sauf rationnel ! Et accepter que ce soit arrivé à notre enfant, c’est juste pas concevable… au point qu’il peut paraître plus confortable d’imaginer qu’il ment, qu’il s’est trouvé une autre excuse pour justifier ses « mauvaises » conduites du moment, qu’on lui a bourré la tête avec de fausses vérités.
Nous savons, dans notre for intérieur il y a la réponse… Ecoutons.
Nous devons commencer par nous croire nous-mêmes pour entamer le chemin de la reconstruction, alors, sur notre chemin de vie, nous croiserons ceux qui feront le choix de nous croire.
❤
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De façon assez progressive, dans notre cheminement de reconstruction, nous serons que c’est LA vérité, celle qui a bouleversé toute notre vie, quelque chose de viscéral en nous, comme un sang nouveau qu’il faut arriver à purifier. A ce moment là, nous serons comme sourds à ce qui se dit autour de nous, car le travail à faire, il est à l’intérieur, dans notre âme, notre cœur fragmenté, elle seule pouvant participer pleinement à la guérison de notre corps. La partie de nous que nous allons atteindre alors a une telle force, une sorte de bombe nucléaire d’amour, que nous ne serons plus jamais seul, et que les portes vont s’ouvrir les unes après les autres pour nous conduire à la libération…
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