Sophie et Emmanuel ont écrit, à 4 mains, un récit qui raconte comment Emmanuel a accompagné Sophie pour qu’elle arrive à se libérer des conséquences sur sa vie des viols subis durant son enfance.
On avait l’opportunité de se rencontrer, dans un petit café à Paris, malgré l’ambiance sonore parfois présente autour de nous, avec mon micro je leur ai posé quelques questions à propos de leur livre, de leur relation patiente/psy…
Pourquoi ils ont eu cette envie d’écrire ce livre ?
Comment il a adapté sa façon de travailler pour accueillir Sophie et ses traumatismes ? Peut-on dire qu’on est guéri-e des conséquences d’un viol ?
Comment sait-on si on a trouvé le bon ou la bonne thérapeute ?
Est-ce que c’était important de faire un livre qui puisse être utile à d’autres ?
C’était chouette de rencontrer Sophie et Emmanuel, cela a été une belle rencontre qui confirme que la parole se libère… que de tous âges, tous horizons, du côté de celles et ceux qui ont été agressé-e-s, du côté de ceux qui accompagnent, soignent, aident à la libération… Nous sommes LA génération qui parle !
Belle écoute !
Passionnante interwiew et aventure d’un thérapeuthe et d’une patiente.
J’ai beaucoup aimé l’insistance de « La question qui fâche » qui met en avant le sens induit de « guérir » qui ouvre sur la notion de maladie. La maladie c’est , en effet, celle de l’agresseur, et « la blessure qui saigne » et peut cicatriser c’est celle qu’il a provoqué.
Mais la suite sur cette « lutte des mots » mentionnée de son côté par Sophie Van Tran est aussi très intéressante. Ainsi que cette conclusion d’ Emmanuel Goldenberg sur le corps, nos corps qui ont besoin de parler et ce quel que soit l’âge. Ils savent.
Cela me ramène au passionnant travail de Bessel Van der Kolk décrit dans son livre : « Le corps n’oublie rien » chez Albin Michel.
Merci encore
Anne
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