Le premier livre de Flora Nicol, «  Mes lettres de cachets », est un livre qui va compter, je l’espère.
De mon point de vue, dans ma bibliothèque, il rejoint l’étagère des livres tels que « La petite fille sur la banquise » d’Adélaïde Bon, ou encore « La Familia Grande » de Camille Kouchner… ces livres où l’on est positionné.e.s comme à l’intérieur du récit, éprouvant presque les ressentis décrits,  tel.le une petite souris qui voit, vit et vibre, au fil de la lecture… ces livres, si formidablement bien écrit, qu’ils offrent à la société la possibilité de comprendre, d’accueillir la parole libérée, sur des sujets qui provoquent souvent chez autrui un état de sidération…

Dans « Mes lettres de cachets », Flora Nicol évoque le viol qu’elle a subi une nuit dans d’un parking souterrain, la consommation de « cachets » pour s’anesthésier afin d’être capable de « cohabiter » avec ce traumatisme, l’envie d’être plus forte que l’addiction médicamenteuse qui l’extrait de sa vie… et, avec ce récit, elle nous invite, non sans humour, à être à ses côtés, tout simplement, et à partager avec elle sa première cure de désintoxication.

On y rencontre ses « acolytes » de fortune, on s’y attache même, parce que je crois qu’on les « reconnaît »… En effet qui n’a pas dans son entourage au moins une personne souffrant d’addiction, une personne qui lutte pour essayer de sortir de l’addiction ? Ici Flora nous donne la possibilité de percevoir ce que ressentent les personnes prisonnières d’un tel fléau.

Avec « Mes lettres de cachets », Flora ouvre son cœur, ses tripes même, et, avec un courage immense, elle offre à ses contemporains la possibilité de comprendre ce que peut traverser une personne après avoir été violée dans sa chair… et dans son esprit.
Une offrande utile… car selon les statistiques… qui n’a pas dans son entourage au moins une personne concernée de près ou de loin par un viol ?

Avec ce livre, Flora propose aux lecteur.ice.s de savoir, de ne plus jamais pouvoir dire « Ah… je savais pas… ». Elle invite à la compassion, à la bienveillance, sur ces sujets que l’on a tendance à fuir, même quand on est concerné.e…

Avec ses mots, si précis, Flora invite à l’espoir, celui pour lequel il faut se re-déterminer chaque jour.

Au-delà de la lecture de ce puissant ouvrage, j’ai eu l’opportunité d’échanger de vive voix avec Flora, et je suis heureuse de vous inviter à partager 20 minutes avec cette femme déterminée et courageuse, qui nous prépare d’autres projets, tout aussi essentiels que ce premier récit.

Merci Flora pour ta confiance.
Merci Gaëlle pour la mise en contact !

Bonne écoute !

Anne Lucie

« Ce livre m’a bouleversée. Il m’a fait l’effet d’une bombe.
Il dit le combat d’une femme contre ses démons intérieurs, mais aussi sa capacité de se relever, de voir la lumière, et surtout d’être libre et puissante. »
Léa Salamé

Le jour où Flora Nicol a été victime d’un viol, elle a anesthésié la douleur à coups de somnifères. Ce jour-là a débuté sa dépendance aux médicaments, puis aux drogues. Ce livre est le récit de sa première tentative de désintoxication.
La route vers l’abstinence a été tortueuse, semée d’embûches mais aussi de rencontres. Au sein de la cure, se forgent des amitiés insolites, des solidarités nouvelles.
C’est à ce théâtre de l’existence, parfois tragi-comique, que Flora Nicol nous convie, avec une honnêteté et une finesse d’expression qui nous obligent.
Flora Nicol a 43 ans. Elle est journaliste et réalisatrice depuis vingt ans pour des magazines culturels, d’histoire et d’investigation. Mes Lettres de cachets est son premier livre.

Publicité