Je me permets de déposer sur le blog de La Génération Qui Parle une demande dans le cadre de mon mémoire de Master II en psychologie clinique, que je termine actuellement à l’Université Libre de Bruxelles.
J’ai décidé il y a 5 ans, à l’âge de 39 ans de reprendre des études en psychologie, projet qui a émergé au fil de mon parcours analytique, que je continue de poursuivre.
Le choix de mon sujet de mémoire de fin d’études cherchait au départ à questionner l’aphorisme « céder n’est pas consentir ». Cependant, au fil de mes lectures, mon projet de recherche a évolué, me conduisant à questionner plus particulièrement la parole des femmes ayant été abusées. C’est, en effet, la nécessité et l’impact de cette prise de parole par les femmes qui m’a questionnée tant elle revêt dans notre société des formes différentes notamment avec le mouvement #MeToo mais aussi les témoignages, les récits littéraires, les recours en justice, etc. Parmi toutes ces paroles, j’ai choisi de m’intéresser à celle adressée au psychanalyste. Cette parole est si discrète et intime que personne n’en fait état, plus spécifiquement en matière d’abus sexuel, à l’exception peut-être de quelques auteures qui ont évoqué avoir fait une psychanalyse les menant parfois sur le chemin de l’écriture.
En quoi cette parole se distingue de la parole publique et médiatique ? Peut-elle participer au phénomène de libération de la parole des femmes ? Peut-elle libérer du traumatisme voire libérer tout court ? Comment la psychanalyse peut-elle aider à lever l’amnésie traumatique ? Voici toutes les questions qui se posent à moi dans le cadre de ce travail de recherche et que j’aimerais investiguer auprès de femmes qui ont fait l’expérience de l’analyse et qui auraient la gentillesse de me parler et de contribuer à ma recherche.
Évidemment, ce travail universitaire étant destiné à des fins de recherche scientifique, toutes les informations que je récolterai dans le cadre des entretiens que je mènerai resteront strictement confidentielles et anonymisées.
Je me tourne donc vers vous en espérant que les lectrices de La Génération Qui Parle répondront à cet appel à témoignages.
Je vous remercie pour votre attention.
Elodie LE DAN
Cliquer sur l’image ci-dessus pour découvrir le protocole de recherche et les coordonnées d’Elodie.

Bonjour Elodie,
J’aimerai participer à projet par le biais de mon témoignage.
J’ai été abusé par ma mère petite, ma fille aussi, et ma sœur jumelle, et certainement d’autres enfants de la famille et en dehors de la famille. J’ai eu une amnésie pendant 53 ans, j’ai eu des troubles psycho traumatique, et j’ai 56 ans j’ai été suivi par un psychologue puis un psychanalyste ( qui lui me guéri de mes maux ).
Patricia
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Bonjour Elodie
Oui , les femmes paient un tres , tres lourd tribut et les petits enfants dont je fais parti ( garcon) au sujet des pedophiles de l’église également , aujourd’hui l’église parle mais ne fait absolument rien de rien la soi-disante commission est totalement inapte vue l’ampleur des viols ( on ne parle pas des suicides d’enfants filles et garcon pour ceux la , rien …Rien….) .Je suis encontact avec plusieurs paroisses en ce qui me concerne depuis 3 ans , et j’entend » oui monsieur vos agresseurs sont connus , ont fait de la prison pour les meme faits , vos dépositions sont bien recoupées les dates et les lieux , mais il faut attendre les resultats ect ect » ….Depuis trois ans . J’avais 7 , 8 , 9 , 10 ans en 67 . Avec deja deux operations du coeur cette année l’église va bien réussir a PASSER AU TRAVERS DU FILET comme pour beaucoup d’autres Je sais ce n’est le sujet , mais il existe . Depuis 40 ans je me suis expatrié pour metre une distance , mais …. Amicalement thierry au Danmark
THIERRY [http://graphics.hotmail.com/emsmiled.gif] ________________________________ ________________________________
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