Je l’ai dit à mes parents. Mais ils n’ont rien fait.
Mais c’était un leurre.
Le mal-être, la souffrance, les cauchemars sont toujours là.
Je me sens comme une maison dont les fondations seraient trop fragiles ou mauvaises et qui risquerait à tout moment de s’écrouler.
Mais c’est comme, si petit à petit, je me rendais compte que je ne pourrais jamais accepter, ou oublier. Mais que je vivrai toujours avec les traces de cette humiliation et de la passivité de mes parents. Tout ça m’oblige à prendre sur moi, constamment. Et j’en suis fatiguée !
J’ai avec mes parents des rapports presque normaux. Je ne les vois pas souvent, car je vis maintenant à l’étranger. Nous évoquons parfois les faits. Mais toujours rapidement. Et toujours en évitant de revenir sur leur réaction (ou non-réaction, en fait).
C’est dur.
Anonyme
Il est vrai que le manque de soutien, de reconnaissance, notamment de la part des parents, est très difficile à supporter…
Pour pouvoir espérer guérir, il faut d’abord être reconnu en tant que victime ; et quand la famille et la justice nous refusent cette reconnaissance, nous nous sentons perdus, abandonnés, reniés en tant qu’êtres humains dignes de respect et de considération…
J’aimeAimé par 1 personne