Une personne peut tellement vous blesser, qu’on ne ressent plus aucune douleur jusqu’à que ce quelque chose vous rende heureux, et puis ça revient. Et alors, à chaque heure, chaque minute, la douleur est plus forte.
Mon passé me définit, c’est inévitable. Je suis pas visible, pas entendu, pas compris.
On a beau faire tout ce qu’on peut, cela revient. Chaque moment, chaque souvenir nous fait revenir au point de départ. Et pourtant je suis là, je me demande quand s’arrêtera ce cauchemar, quand arrêterai-je mes pensées… Le brouillard est si dense, que difficilement j’avance, seul. Seul, les ailes coupées, mon espoir diminue, comment faire ? Comment faire quand la personne en qui t’avais entièrement confiance t’a tué mentalement ?
Mon histoire, mon passé, ne définissent pas mon futur mais m’empêchent de ressentir autre chose que cette tristesse qui emplit mon âme.
Nolan
Notre victoire, comme vous l’exprimez si bien, est que nous sommes capables encore d’être heureux, que nous avons en nous ce désir fou de bonheur qui est littéralement inscrit dans l’être humain. Ne restez pas seul, mettez autour de vous des alliés, un thérapeute, un bio-énergéticien, car il faut réparer l’âme et le corps- rencontrer des associations, ou partager au sein de groupe de paroles. Trouvez ce qui vous convient le mieux pour tisser une toile de résilience, un souffle d’humanité qui ramène lentement à la vie, et à ses joies. Le long chemin de réparation passe aussi par l’acceptation de jours où l’on est « au fond du trou », ou tout crie à l’intérieur de nous,. Par petite touche, vous serez le spectateur apaisé de votre renaissance. Vous n’êtes pas seul, car nous formons, avec notre vécu chaotique, comme une famille, c’est ce que je me dis tous les jours, et cela participe au rassemblement de tous les fragments de mon cœur.
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