Souvent, je me dis que la vie nous met en relation avec des personnes qui ont un parcours en résonance avec le notre. J’ai échangé avec Gabrielle et je lui ai demandé les informations sur ses livres, afin que je puisse les déposer ici, et quelques mots pour se présenter… Je vous laisse rencontrer Gabrielle qui est passée par l’écriture pour dépasser ses traumas.
Nous avons prévu d’échanger prochainement en audio pour partager ici son parcours de résilience.
En attendant, pour découvrir sa plume, vous pouvez cliquez ici pour découvrir son dernier ouvrage.
Je m’appelle GABRIELLE DE ANGELINA, c’est mon nom d’artiste.
Je suis une enfant née pendant la libération américaine en Lorraine. Mon père est certainement un beau lieutenant de l’armée américaine. Je fus conçue lors des joyeux bals de l’indépendance, au son de l’accordéon. J’étais une jolie petite fille, les passants s’arrêtaient demandant à ma mère d’admirer mes yeux verts sous mes longs cils.
Cependant cela même qui me value l’admiration dans mon enfance, causa ma perte…
Je suis une personne ordinaire qui s’est battue toute sa vie contre le désir des hommes. J’ai été comptable, professeure… qu’importe.
J’ai mis longtemps à comprendre que ma vie n’était pas si ordinaire que ça, car à travers toutes les aventures que j’ai vécues, il y avait le combat pour se sauver et sauver les autres. Ce mot moderne que l’on entend quelques fois, la résilience. Voilà, mon œuvre sera l’histoire d’une résilience ou comment ne devient-on pas folle.
J’ai 77 ans, l’âge où on nous fout enfin la paix, je peux donc écrire. Je n’ai de compte à régler avec personne, je veux témoigner aux hommes et aux femmes de notre époque si difficile, qu’il n’y a que l’art pour s’en sortir. On revient de tout, de l’amour physique, de la haine et de la souffrance..
L’art nous donne envie de continuer de vivre, car quelques soient les histoires des hommes, elles sont toujours terriblement tristes. C’est sans doute pourquoi c’est dans les pays les plus pauvres qu’il y a le plus de couleurs vives dans les tissus et que les mélodies sont les plus belles.
La littérature et le cinéma m’ont beaucoup apporté, au travers de mes livres, j’aimerai aujourd’hui leur rendre ce qu’ils m’ont donné.




Bien avant que le mouvement » MeToo » apparaisse, et que le le livre la « Famille Grande » de Camille Kouchner (07/01/2021)
Gabrielle de Angelina avait publié « LA CHUNGA » qui retraçait un inceste triple, du beau-père, de la mère et de l’oncle.
Le livre « AMOURS TOXIQUES » est une suite de ce livre, car si 6,7 millions de victimes ont été estimées en France en 2021, l’inceste fait toujours l’objet d’un puissant déni dans la société actuelle, malgré son impact sur la santé psychologique des victimes. Que se passe-t-il ensuite ? Pourquoi est-ce si grave ? Quelle va être la conduite amoureuse de la belle Angela ?
Qui sont véritablement ces fous et ces pervers qu’elle collectionne en dépit de sa résilience ?