Françoise m’a envoyé cet article, parut sur son histoire, afin que je le partage ici.
Le titre de cet article (Les célébrités ne doivent pas être les seules à briser le silence) m’a touchée car c’est précisément pour cette raison que j’ai décidé de créer le blog La génération qui parle, parce que je suis demandée, et je l’explique ICI, « Comment font les personnes qui ne sont pas célèbres, connues, artistes, pour exprimer leur(s) souffrance(s) si elles n’écrivent pas de livre, ou ne créent pas une œuvre artistique, pour exorciser ce mal qui très souvent les ronge ? »
Merci Françoise de répondre à cette interrogation en partageant qu’il est possible de témoigner, à tout âge, via différents canaux médiatiques, ici dans le journal « La Dépêche du midi ».

Ci-dessous des agrandissements de l’article




Félicitations pour votre courage !
Moi, j’en ai parlé à ma famille vers l’âge de 40 ans pour expliquer pourquoi j’avais pris mes distances avec mon frère, pour protéger ma fille.
La plupart des membres de ma famille à totalement coupé les ponts avec moi, à l’exception d’un unique cousin germain.
J’en ai parlé aussi à plusieurs autres occasions, j’ai tenté de m’impliquer dans la sensibilisation et la prévention en organisant entre autres un week-end d’information dans ma commune, mais toujours sans réel succès.
Moi non plus je n’ai jamais connu de vie sentimentale sérieuse, je n’ai jamais pu vivre en couple et je suis toujours en dépression chronique depuis des décennies. Ce qui m’a d’ailleurs conduite à des incapacités de travail fréquentes et à une mise en retraite anticipée pour invalidité.
Pour autant, je n’ai pour ma part jamais pu me résoudre à le dénoncer comme vous à la justice. Ce qu’il m’arrive fréquemment de regretter en pensant qu’il a peut-être pu faire d’autre victimes à cause de cela.
Je vous félicite donc encore d’avoir osé cette démarche, car je sais à quel point cela a dû être difficile pour vous.
Avec tout mon respect et ma solidarité.
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C’est Françoise, oui c’est important de parler, dénoncer car nous anciens et anciennes de l inceste dans notre enfance, nous ne pouvions pas vraiment en parler à nôtre famille, part menaces et chantage. Aujourd’hui, nous avons la possibilité de dénoncer, porter plainte, contre l inceste que nous avons subi, nous de simples gens, il est temps de bouger pour nous, pour les associations, les groupes qui défendent les enfants, ados et surtout qu ils ont un sacré travail à fournir pour eux et nous psychologiquement ça va nous aider …..
Alors battons nous pour tout c est enfants qui subissent encore aujourd’hui et qu ils se retrouvent pas détruit à vie comme je l’ai été.
Merci à vous et n ayez pas peur et plus peur de personnes. Françoise.
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