Voilà bien des années que dans le cœur de Marie Deparis-Yafil, il y a l’envie, le besoin, de monter une exposition d’Art Contemporain sur la thématique des violences sexuelles faites aux enfants. Soutenue par la Galerie Marguerite Milin, enfin une première version de cette exposition va exister du 7 au 23 septembre 2023 !

Si vous êtes sur Paris, ou si vous y passez durant cette période, n’hésitez pas !
Merci de faire tourner l’information si vous le souhaitez !!
La Génération qui Parle fait partie du comité de soutien de cette exposition de longue date et je suis heureuse de voir ce merveilleux projet enfin voir le jour, pour être vu !
Le « hasard » du calendrier faisant bien les choses… Mon documentaire Odette et moi, sur le spectacle d’Andréa Bescond Les chatouilles ou la danse de la colère, étant bientôt, presque, terminé… Marie m’a proposé d’organiser une soirée dans le cadre de son exposition, avec Andréa Bescond et Déborah Moreau, afin de présenter mon film, et d’échanger sur ce merveilleux spectacle, qui fête ses 10 ans en 2024 ! Alors si vous êtes dans le coin, nous aussi !
Ci-dessous, vous trouverez toutes les informations utiles !
On se dit à bientôt alors ?
Faites tourner !!
Anne Lucie
— — — — — — — —
« Bien que fléau menaçant tous les enfants du monde, à tous les niveaux des sociétés, et à des degrés divers de barbarie, la violence sexuelle faite sur enfant reste un sujet éminemment tabou, tant sur les plans politique que culturel.
L’art lui-même, à diverses époques, a pu se faire l’écho bienveillant, sinon complice, de pratiques dont on connait pourtant les ravages physiques et psychologiques sur l’adulte que l’enfant abusé sera devenu.
Il est temps, aujourd’hui, que cela cesse, et que l’on puisse aussi entendre et voir la parole des artistes qui, d’une manière ou d’une autre, luttent pour que la parole des victimes soit entendue et reconnue.
Cette exposition collective, une première sur ce sujet, constitue un moyen d’objectiver la question, au travers de propositions artistiques contemporaines fortes, donnant matière – au propre comme au figuré- à réflexion, ambitionnant de contribuer à faire bouger les lignes.
Evitant l’écueil de l’angélisme, opposant une image édulcorée de l’enfance à une réalité sordide, comme celui du voyeurisme, refusant toute ambiguité complaisante, cette exposition, premier moment d’un projet d’ampleur, entend ne laisser le moindre doute sur les intentions des artistes et du commissaire.
Au travers d’oeuvres de tous médias – peinture, sculpture, photographie, vidéo, installation…- l’exposition explore différentes approches, entre corps et esprit, réalité et mémoire, traumatisme et résilience, violence et réparation, avec une attention particulière portée à l’histoire : celle des enfances volées, des vies de famille spoliées, des adolescences mortifères, des adultes devenus avec peine, à qui on n’offre le plus souvent ni le droit de souffrir, ni la reconnaissance de cette blessure que rien ne viendra suturer.
Elle parle de manière plus générale, des systèmes et mécanismes de domination à l’oeuvre dans cet asservissement et cette réification du corps de l’autre, de l’emprise et de la manipulation, du silence et du secret, et prétend en ce sens à l’universel.
Elle engage, enfin, sur la voix de la résilience celles et ceux qui croient en le pouvoir cathartique de l’art.
QUI NE DIT MOT… est une victoire sur le silence, et la première exposition rassemblant des artistes contemporains pour dire non. »
Marie Deparis-Yafil
— — — — — — — —
Visuel exposition : Erik Ravelo/ Illegal Studio, 2023
Dossier de presse de l’exposition, CLIQUER ICI
Flyer de la soirée « ODETTE ET MOI », CLIQUER ICI


Bonjour, je viens de vous découvrir sur Instagram et cela me fait du bien de voir que je ne suis plus seule . J’ai 36 ans l’an dernier j’ai brisé le secret pour dénoncer des années de calvaires aux violences multiples quand j’étais enfant . Les plus graves qui concernent des agressions sexuelles ont brisé ma vie . À la suite de ma plainte, mes sœurs ont évoqué à leurs tours des atrocités. L’agresseur , notre père à seulement été reçu en audition libre et tout est classé sans suite. Ma mère ne me parle plus, elle dit que » je l’emmerde avec mon bordel » . Depuis la justice me maltraite. J’ai désigné un avocat qui n’arrive même pas à recevoir ma copie de procédure depuis 6 mois maintenant malgré multiples demandes. Lors de mon rendez en août au tribunal pour la notification du classement sans suite j’ai été reçu comme une moins que rien. Je devais ce jour la lire ma procédure mais la personne qui m’a recu en a décidé autrement et en feuilletant mon dossier du bout des doigt m’a dit que » Finalement je ne lirais pas mon dossier car c’était le rôle à présent de mon avocat. J’ai hurlé de souffrance, il s’était engagé ce jour la à me faire lire nos plaintes et nos expertises psy .
Cet entretien a été abominable, c’est une double peine ce parcours de justice et si je ne connaissais pas le bonheur d’être maman je serais partie me pendre dans le toilette du tribunal. Merci d’être la , merci de vous engager, je me sens moins seule et j’avance.
Audrey .
J’aimeJ’aime
Bravo pour votre courage Audrey. Merci de partager.
Nous sommes des millions, vous n’êtes pas seule. Ayez confiance en vous et votre capacité à avancer malgré tout.
Sincèrement,
Anne Lucie
J’aimeJ’aime