Elle s’appelle Nathalie, elle a envoyé cette lettre à Monsieur Larcher, Président du Sénat et a donné son accord pour son texte soit publié sur le blog…
Bonne lecture, c’est édifiant ! Merci Nathalie !
Messieurs, Mesdames les Sénateurs,
Vous allez aborder le projet de loi concernant le délai prescription, et notamment celle concernant les agressions sexuelles commises sur des enfants.
Après avoir consulté vos observations, lors de la commission du mercredi 25 mai 2016, sur la proposition de loi portant réforme de la prescription en matière pénale, je ne peux qu’intervenir sur certains de vos propos, qui à mon sens, sont des manques de connaissances sur le sujet. Je vais donc reprendre certaines de vos phrases en émettant mes observations.
• Jacques Mézard : « Quant au dépôt de plainte, quelle idée saugrenue ! Avec l’image que nos concitoyens ont des élus, chacun va s’amuser à lancer des accusations fantaisistes tous les huit jours, surtout en période électorale. C’est irresponsable. Je voterai contre ce texte, car ce n’est pas du bon travail. Cela ne signifie pas qu’il ne faudrait pas améliorer les délais de prescription. De là à les allonger au prétexte que la durée de vie augmente : où est le rapport ? »
Monsieur Mézard, protégeons les élus ? C’est à la justice de trancher, la pédophilie et l’inceste sont dans toutes les classes sociales et nos élus ne font pas exception à la règle !
« De là à les allonger au prétexte que la durée de vie augmente : où est le rapport ? »
Vous avez raison, cela n’a rien à voir avec la durée de vie qui augmente, mais plutôt avec la souffrance de toute une vie !
• Jacques Bigot : « Dans le cas des actes sexuels commis sur des mineurs, qu’il s’agisse de pédophilie ou d’inceste, les révélations des victimes sont facilitées par le fait que la parole s’est libérée dans notre société. »
Oui, mais sont-elles entendues ?
« Les incestes ont toujours existé ; leurs victimes sont désormais en capacité d’en parler dès leur majorité. L’allongement des délais de prescription de dix à vingt ans est suffisant. »
Donnez-moi la signification d’une mémoire traumatique ?
• Alain Richard : « Plus on creuse l’écart entre le moment où les faits sont accomplis et celui où ils sont jugés, plus il y a de risques que la justice se trompe. »
Un agresseur ne fera pas qu’une seule victime, toute sa vie il va détruire des dizaines de vies d’enfants, remonter dans son passé proche suffira à retrouver les preuves nécessaires, vous y trouverez bon nombre de victimes !
• Pierre-Yves Collombat : « Le sujet est gravissime. Un corps politique ne peut pas vivre dans une culpabilité éternelle. »
Tant que le corps politique n’interviendra pas sur le sujet, sa culpabilité sera effectivement éternelle, car ne rien faire, ne rien dire est aussi de la complicité !
« On nous bassine avec le devoir de mémoire ; l’oubli est aussi une des conditions de la vie humaine. »
Pour l’agresseur, droit à la présomption d’innocence et maintenant à l’oubli, la victime, elle sera en souffrance à perpétuité !
« On nous dit que la mémoire des faits est indispensable pour se reconstruire ; on sait aussi combien de victimes ont été détruites par leurs souvenirs. »
Non, Monsieur le Sénateur, elles ont été détruites par des violeurs d’enfants !!
• François Pillet : « La prescription, c’est le droit à l’oubli, une forme de pardon ; un peu d’humanisme disparaît lorsqu’on ne sait plus oublier.»
Le droit à l’oubli ??? Alors, jetons les livres d’histoire, arrêtons les commémorations, etc…
Un peu d’humanisme ??? La victime elle, est condamnée à perpétuité ! Pendant que l’agresseur continue ses méfaits sur d’autres enfants !
Une forme de pardon ??? Pour qu’il y ait envie de pardonner, il faudrait déjà obtenir justice !
Monsieur Pillet, nous parlons de viols d’enfants, comment pouvez-vous avoir un tel manque d’humanisme ?
Vous trouverez, un fichier photos, de victimes, de parents et de soutiens pour la demande ABOLITION DE LA PRESCRIPTION concernant les agressions sexuelles sur mineurs, c’est un crime contre l’humanité !
………….Je suis.. sans voix. Ce François Pillet, est « exceptionnel ».
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